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mercredi 29 juin 2016

Chapitre 1 - Lydia

Lydia

Je m'approche lentement du portail. J'entends beaucoup de bruit et j'aperçois un nombre impressionnant de personnes. Je ferme les yeux et me retiens de partir en courant comme me le dicte mon instinct. C'est la première fois depuis que je me suis enfuie que je vois autant de personnes rassemblées. Dans mon ancienne meute, on avait l'habitude des grands événements qui rassemblaient tous les membres de la meute et leurs familles. Mais, après deux mois de totale solitude et mon passé compliqué, j'ai appris à avoir peur des gens.

Je m'approche un peu plus du portail et tente de faire un pas dans la cour, mais je n'y arrive pas ! Mes jambes restent figées, comme prise dans la glace. Alors, j'attends. J'attends que la cour se vide un peu. Une fois cela fait, après la sonnerie, je me précipite vers les fiches de classe et cherche laquelle correspond à ma classe. Je regarde la salle et ignore le nom et l'espèce des autres élèves de ma classe. Je me précipite vers la salle indiquée et m'arrête devant, un peu essoufflée.
Je m’apprête à toquer à la porte quand mon bras s'arrête à quelque centimètres de cette dernière. Et si je suis la dernière ! Tous le monde va me regarder ! Le professeur va peut-être me punir ! Il agira peut-être comme l'alpha de mon ancienne meute ! Je retient un cri qui se glisse dans ma gorge en même temps que ces idées me viennent à l'esprit.
Je tente alors de me ressaisir et lève à nouveau le bras pour toquer, mais n'y arrive pas. Je réitère plusieurs fois mon geste, mais sans succès.
"- Tu peux le faire vas-y Lydia ouvre cette porte..., j'essaye en vain de m'encourager. Non, je veux ouvrir. J'ouvre... Aller frappe à la porte Lydia. "

 Quand, d'un seul coup, je sens une odeur de loup-garou près de moi. Il me regarde avec de grands yeux et grimace.
" Tu as besoin d'aide?
- Oui... s'il vous plaît." Je lui réponds mais tout mon être tremble à l'idée d’être découverte.
"- Je m'appelle Lancy enchantée.
- Lydia..." Je la sens maintenant l'odeur du dominant, de l'alpha, je ressens la puissance en lui, son agacement qui monte.
"- Vous êtes un faélien? Ma voix vole en éclats.
- Oui pourquoi ?" La colère qu'il éprouve se fait ressentir plus intensément
"- Rien... " Je vais mourir égorgée pour avoir posé cette question, il n'aura besoin que d'une main.
"- Tu peux te décaler que j'ouvre? Et pas la peine de chialer, non mais je t'en foutrai des gens qui savent pas tourner une poignée."
 Sa main fond comme un éclair sur la poignée et ouvre la porte violemment, l'inconnu entre en lançant un tonitruant « Yo ». Je reste figée derrière ce loup-garou qui tenait désormais la poignée de la porte dans ses mains, laissant cette dernière gisant lamentablement sur ces gonds, avec un trou à la place de la dite poignée de porte. Je fais instinctivement un pas en arrière et respire à grandes goulées d'air.
"- Tu peux rentrer maintenant. Hurle-t-il."

L'étrange personnage semble alors se rendre compte qu'il tient la poignée et se tourne vers la prof. Il se frotte alors la tête et lance un «Désolé, c'est vraiment pas solide ce machin.». Le prof le regarde d'un œil mauvais et terrifié, et lui désigne une chaise qu'il rejoint lentement. Il se rend alors compte de ma présence et ses traits s'adoucissent. Il me désigne la dernière place de libre que je m'empresse de rejoindre. Une fois installée, je me rends compte de  la position dans laquelle je suis : L'étrange loup-garou est à côté de moi, une sorcière est derrière moi et un vampire très très énervé est juste derrière lui. Le prof commence le cours par des présentations générales. Mais il est interrompu.

Chapitre 1 - Arya

Arya


Cela fait dix minutes que j'attends devant le portail. J'avais prévu de venir en avance pour éviter de croiser d'autres personnes. Ce lycée est certes imposant mais ce n'est rien par rapport au manoir de mes parents. Rien que de penser à eux, cela m'énerve.
Le directeur vient d'arriver. Je vais enfin pouvoir renter. A peine le portail est-il ouvert que je me dirige vers les fiches que j'avais vu, le directeur les avait afficher quelques instant plutôt. Il s'agissait de la constitution des classes. Je regarder avec attention. Alors 1ere S il y avait 6 humains qui, comme d'habitude, vont être terrorisés par les surnaturels, 1 enfant-dragon, dont je me méfiais connaissant le caractère peu aimable des dragons, 1 sorcière que j'allais essayer d'éviter vu les rumeurs qui couraient sur ces dernières, et enfin 2 loup-garous qui s'ils me cherchent pourraient bien me trouve à coup de dents dans la jugulaire ou à coup de point dans la figure. J’hésitais encore vu le goût peu agréable de leur sang. Je regardais le numéros de la salle puis partais dans sa direction avant que les autres élèves n'arrivent. Je me calais contre le mur, sortais mes écouteur et un livre, et j’oubliais tout autour de moi, me transportant dans le monde mystérieux des livres. Je ne sais combien de temps je restais comme ça quand je sentis une présence dans le couloir où j'étais. A l'odeur se n'était pas un loup-garou. Je décidais alors de l'ignorer. Elle se mis à gesticuler devant moi jusqu'au moment où elle s'entrave et tomba à mes pieds. J’ôtais alors mes écouteurs et la regardais. Elle me dis alors de la manière la moins naturelle du monde :
"Il est sympa ce mur. J'aime bien, pas toi ?"
Sa remarque était tellement bizarre que j'en restait bouche bée. Devant cette étrange personnage me vint alors 2 pensées: tout d'abord restait le plus loin possible d'elle et deuxièmement, venir en avance était une mauvaise idée la prochaine fois je viendrait au dernier moment."
De plus, j'étais à présent convaincue de connaître la sorcière, elle était devant moi. Je comprenais alors les rumeurs qui courrait sur elle et ces semblables.
Je n’eus pas a lui répondre puisque 3 autres filles arrivaient dans le couloir. C'était à coup sûr les 3 humaines de la classe. Je me remis à ma lecture mais entendis malgré
tout qu'elles connaissaient la sorcière, et ne semblaient pas l'apprécier comme toutes les autres personnes étant d'une race différente de la leur. Et je n'était pas la seul a les entendre vu l'air mécontent sur le visage de la sorcière. Enfin sauf si c'était parce que je ne lui avait pas répondu. Tout à coup elles semblèrent s'apercevoir de ma présence. Elles commencèrent alors à me parler. Ayant appris la politesse, j’ôtais mes écouteurs. Je n'aurais pas dû, cela m'aurait éviter d'entendre leurs paroles vraiment, mais alors vraiment stupide. Celle qui semblait être la chef du groupe me dit alors :
"Et, toi ! T'es quoi l'attarder ! Oh, je sais, tu dois être un zombi. Tu t'es tromper de salle, on n'a pas de zombi dans notre classe heureusement. Ça va, t'es pas aussi moche que tes semblables. Par contre t'as bien l'air aussi lente ! J'ai pas raison les filles"

A la suite de cela elles on toutes les trois éclatées de rire fier de leur insulte. Cependant elles ne savait pas à qui elles s'en étaient pris. Elles allaient s'en mordre les doigts toute l'année. Je tournais la tête rapidement dans leur direction. En faisant cela ma mèche c'est soulever, laissant apparaître un instant mon œil rouge étincelant de rage. Les deux sous-fifres avait les yeux fermés et donc elles ne s'en rendirent pas compte. Leur chef, par contre, n'en fut pas épargnée. Elle se tue d'un seul coup et déglutie difficilement. Puis suivit de ses deux copines elle battit en retrait vers l’extérieur d'un pas rapide. Elle venait de se rendre compte qu'elle avait fait une grosse boulette que j'allais lui faire payer. Le reste de l'attente avant la sonnerie se fit dans un silence total. La sorcière devait s'être rendu compte que j’étais de mauvais poils car ne fit plus aucune autre remarque bizarre. A sonnerie retentit dans l'établissement marquant le début des cours.

mardi 16 février 2016

Chapitre 1 - Lancy

Lancy



J'ouvre la portière avant du taxi qui vient de s’arrêter, désespérée, et tend l'adresse au chauffeur sans lui adresser un mot. En voyant l'adresse l'homme obèse et hideux me fait signe de monter à l’arrière. Je lui obéis et le regarde me fermer dans l’habitacle d'une main prudente grâce à une vitre coulissante, le tout en me jugeant de haut en bas, montrant définitivement qu'il n'est qu'un raciste éspèciste.
La banquette arrière tremble avec le moteur, les odeurs de sueurs et d’hôpital finissent par prendre tout l'espace dans lequel je suis confinée, la journée commence mal.
Je finis par ouvrir la fenêtre et mettre mon casque pour ne pas entendre le chauffeur s’égosiller. Un nouveau passager monte et se pose à cote de moi, il essaye de discuter avec le chauffeur.
"- Alors beau jeune homme, le lycée ? Dit le passager, se retournant vers moi.
- Oui. Répond dis-je incertaine.
- Pas bavard à ce que je vois. Comprenant qu'il s'adresse bien a moi j’enlève mon casque (même si je l'entendais très bien avec), c'est une question de respect.
- Alors qu'elle classe? Lâcha l'homme sans s'excuser.
- Première scientifique.
- Bon courage et faite attention au redoublement. 
- Oui ce serait con, j'ai déjà perdu un an de ma vie à courir.
- Oh, alors...
- Vous êtes arrivés, interrompit le chauffeur, allez sortez!
- Au revoir. Dis-je en sortant du véhicule laissant derrière moi un halluciné et un fasciste."
Le chauffeur refuse mon argent et s'empresse de désinfecter le siège sur lequel j’étais assise avec un produit qui malgré la distance me fout la migraine, les humains ont de la chance parfois. Le taxi fini par partir à toute vitesse. Me voilà en plan devant le bahut, bien dépitée.

***

J'avance et franchis le portail d'un pas lent, blasée, contemplant le ciel dégagé et les alentours. J'arrive dans l'allée. Je vois les parcs, la fontaine et le château; on se croirait à la renaissance (ridicule). Je finis par remettre mon casque, je monte le son pour n'entendre que la musique. Et oui, c'est pas toujours simple d'avoir l’ouïe relativement fine. Me faisant bousculer par de nouveaux arrivants, je m'éloigne et m'installe contre un arbre, enfin tranquille bien que beaucoup de regards se focalisent sur moi a cause de mon apparence d'adolescent sexy dont je pâtis beaucoup parce que je suis une fille. 
De plus la "délicate" mélodie que j'écoute choque les lycéens qui s'éloignent de moi, bande de mauviettes. 
Tant mieux, je déteste cette ambiance. Les rentrées, rien de plus gnangnan. Les gens se collent les uns aux autres, se complimentant et critiquant à tout va d'autres personnes qu'en grande partie ils ne connaissent pas. 
Et tout ÇA pour se faire des FAUX amis, c'est tellement débile, a force d'avoir vécu en meute j'ai était habitué à de vrais liens, ceux qui font mal quand ils se rompent.
Puis, il faut dire que, comme je ressemble à un garçon, je me prends souvent les critiques en pleine face mais bon, après on vient me voir pour faire "ami ami" parce que je suis originale. NON MAIS DE QUOI J'ME MÊLE, C'EST MA VIE, MERDE!!! Vous me faites chier.

C'est pourquoi, chaque rentrée, je m'isole. J'aurais dû rester seule dans la nature plutôt que de revenir en ville. Remarque maintenant j'ai compris, alors j'ignore tout le monde et j'emmerde personne (à part ceux qui me cherchent...).
Je ferme les yeux et pense aux autres, car pour une fois je ne serais pas la seule inhumaine dans ce lycée. Je vais me prendre en main. J'ouvre les yeux et regarde dans le vide. Je me laisse bercer par la musique et m'assoupis.
C'est alors que je sens une odeur délicate, suave, une odeur de magie. Je sors de ma rêverie et là, j'vois une brunette à la tenue extravagante qui saute et fait le singe devant moi. Elle me fait des grimaces et remue ses bras dans tous les sens. C'est qui cette timbrée? Qu'est-ce qu'elle fout?
Sérieusement tout le bahut nous regarde, à croire qu'elle veut que je la bouffe. Elle lâche un soupir violent et part en grognant. J'enlève de nouveau mon casque et pas le temps de me redresser qu'un beau brun se penche au-dessus de moi.
" Bah dit donc pas commode l'autre folle, dit-il avec un grand sourire capable de vendre du rêve a n'importe quelle adolescente. Je m'appel Alexandre et toi ?
- Lancy..., ma voix a déraillé en prononçant mon prénom.
- Alors t'es bien une fille ?
-Oui. Je peux me lever ?" Il se pousse me permettant de me relever mais m'attrape par le bras pour m'aider.
" Ouah si t'avais été un mec t'aurai été mon rival. Sinon, je suis en première S et toi?
- Aussi, tu peux me lâcher STP ?" Un grondement d’énervement sort de ma cage thoracique, une bouffé de chaleur m'envahit.
" Oups... je savais pas que tu grognais, c'est chelou !" Ses yeux se sont illuminés et son bras étreint le mien plus puissamment que jamais." Plutôt surnaturel ? "
" Ouais le genre de personne qui s'emporte vite quand on les écoute pas, et qui les nuits de pleine lune bouffe tout ce qui passe à porter de sa gueule y compris les hommes qui se croient trop tenaces."
Maintenant il vas me lâcher, à part si il veut vraiment que je le tue. Gagnée. Alexandre lâche mon bras pris de tremblements. Il se place devant moi et je ne peux m’empêcher de penser :  bon débarra, le petit homme a enfin compris qui est la vraie bête du groupe. Alexandre se retourne alors face a moi les yeux larmoyant.  J'y suis allée trop fort ou il a vraiment pas de couilles?

 "- WOUHA TU ES VRAIMENT UN LOUP GAROUS!!! "

Il hurle si fort que mon tympan laisse maintenant mon âme s’échapper. (Il est suicidaire...)
Ma main a déjà saisi son cou, mais je suis forcée de lâcher prise, car, en hurlant, monsieur a attiré le regard de tout le bahut sur nous. Un cercle d'yeux oppressant ainsi que des murmures, qui ne peuvent m’empêcher de trembler: "Oh ! Il en existe encore ?" ; "Je savais qu'il y aurait des monstres... mais tout de même."; "Il a une tête de chiot."...
Les odeurs de peur, de..., d’excitation. Alexandre me prend par la main et m’entraîne en courant, il est rapide pour un humain. On s’arrête derrière un arbuste. Il s'assoit et je m'accroupis près de lui en fureur. Si je ne me calme pas je vais me transformer. Alexandre a l'air d'avoir compris sa boulette et se recroqueville sur lui-même.
" Je suis désolé, je ne m'attendais pas à ce que les gens réagissent comme ça, dit-il d'un ton plein de remords. Si tu veux, tu peux me mordre pour te calmer
- Euh.. non. Je grogne maintenant et je sens mes sens s’accroître.
- Ecoute. Quand j'étais petit, un loup garou m'a sauvé durant la guerre après que... après que j'ai mis le feu à ma maison... Alexandre devient écarlate, Depuis je...
- Tu es débile, l'interrompis-je; la haine que j'éprouve s'éloigne face à cet abruti. 
- tu as... de beaux yeux...., L’excitation dans sa voix est apparente, Enfin, pardonne-moi, je ne savais pas que les filles... s'emportaient si vite.
- On ne s'emporte pas à la base; je suis si gênée que ma voix monte dans les aiguës. C'est juste une question de pouvoir plus il est grand...
- Moins vous le contrôlait, Lancy tient c'est le numéro de la salle de classe. Il me tend un bout de papier puis me montre une porte sur le côté du bâtiment. Il y a des toilettes si tu veux te calmer, je te laisse. Il me gratifie de nouveau d'un sourire charmeur."
Je le remercie d'un mouvement de tête et part vers la porte indiqué. Alexandre se relève quand je suis assez loin mais il reste penché en avant comme pour ne pas me dépasser en taille pourtant je suis un minus. Alexandre... il aurait pu être un loup vu son comportement... un vrai soumis.

***

Je passe ma tête sous l'eau froide et me regarde dans le miroir, mes yeux sont ceux d'un loup enragé, un rouge vif anormal, pourtant j'ai réussi à me contrôler.
C'est alors qu'un groupe de fille rentre dans la pièce. L'une empeste la peur. Je les regarde à travers le reflet de la glace. Deux des filles soutiennent l'autre puis elles se figent. L'une d'elles se redresse et regarde dans ma direction.
" - Non mais putain, je rêve ! Lance-t-elle. Je crois que ce crétin s'est trompé de chiotte.
- C'est débile, dit la petite blonde qui l'accompagne."
La petite, légèrement soutenue par ses "amies", bascule et se ratrape sur Miss-putain.
"- Non mais me touche pas avec ton putain de bras infecté ! En disant ça la brune se précipite à levier
-Saleté de sorcière ! Elle m'a contaminé, grogne-t-elle en se frottant le bras"
Je sens que ça va mal se passer. Les deux compères restées ensemble à l'arrière s'approchent de moi. La grande brune (Miss-putain) me pose la main sur l'épaule. Je ferme les yeux
"- Ca va ?, elle se penche contre moi, Non mais enfaîte t'es un putain de beau gosse. Moi c'est Amanda; elle, c'est Élisa, Elle indique la blonde a coté de moi, et elle c'est...
- KYYAAAAAAAAAA!"
Le hurlement de la brune à l’évier  près de moi me défonce le crâne. Je me redresse, elle s’est jetée par terre et me pointe du doigt et tremble.
"- Putain Flavie t'es totalement conne! S'exclame Amanda; T'as un putain de problème.
- Ses,...ses..., Ses yeux, hurle la crotte de mouches.
-Un monstre, dit alors Élisa.
- Sérieux, t'es un putain de vampire, dit Amanda en se tournant vers moi. Tu voulais nous bouffer hein ! espèce de putain...
- La ferme, je l’interromps. On t’a pas appris ce que c'est la politesse. Puis t'as dit quoi ? Vampire ? Me compare pas à eux je suis différente. Je la saisis à la gorge. Vois-tu, si l'un d'eux devait te tuer parce qu'il a faim, tu souffrirais peu de temps, alors que moi… Je la gratifie d'un sourire, Je t’ouvrirais lentement le corps et je jouerai avec tes entrailles en te bouffant."
Je la lâche, soudainement calmée par cette sortie de rage. Je les regarde s'enfuir en hurlant au psychopathe. 
Je vais être virée. Qu'est ce qui m'a pris ? Tu es conne. Je tape dans le lavabo qui se casse. De l'eau gicle sur mon visage et je reste là planté, sans bouger.
Un homme rentre dans la salle, un adulte, certainement un prof.
"- Mademoiselle Lancy, la sonnerie a sonné. Vous devriez aller en cours."
Je me tourne vers lui, c'est un homme dans la quarantaine, blond le teint bronzé.
"Hum hum, Mademoiselle Lancy, je ne suis pas votre ennemi vous êtes ici pour vous amuser certes, mais aussi pour étudier.
- Vais être virée, lui dis-je d'un ton neutre.
- Non. Voyez-vous, comme je suis Léo Leone le directeur de cet établissement je peux passer certains détails... Savez-vous où est votre classe Mademoiselle? Son ton est celui d'un aristocrate anglais qui se veut rassurant.
- Oui
- Ne vous inquiétez pas vous saurez vous contrôler, maintenant je vous serai grés d'y aller."
   
***

J'arrive à l'étage indiqué sur le bout de papier. Alexandre je te dois une fière chandelle d'avoir tout détaillé sinon je me serais pommé. J'avance toujours humidifiée par la casse de l'évier.
C'est alors que je j'assiste à un spectacle des plus... des plus particuliers. Devant ma salle de classe une jolie fille tend la main vers la poignée puis renonce comme si c'était l'effort le plus grand de toute sa vie. Je m'approche encore, elle ne m'a pas entendu, certainement parce qu'elle est très concentrée.
"- Tu peux le faire vas-y Lydia ouvre cette porte..., Elle hésite devant la poignée. Non, je veux ouvrir. J'ouvre. Elle parle d'un ton déterminé. J'ouvre pas. Si j'ouvre..."
Elle me fais penser à un ange démunis. Il faut dire que sa robe blanche, ses beau cheveux longs et blonds lui donnent l'aire d'un ange, mais les anges n'abandonnent jamais alors qu'elle... si. Je dois bien l'aider je vais pas rester derrière elle en attendant qu'elle ouvre, sinon ça va être long. Le plus louche dans l'histoire c'est qu'il y a des créatures dans la salle et ils ont forcément dû l'entendre, les salauds. Ça y est, je m'énerve, il suffit vraiment d'un rien. Une odeur de peur m'envahit soudain, la ptite d'moiselle est tournée face à moi totalement terrifiée. Je suis SI effrayante que ça ? Elle se met maintenant à trembler. Décidément c’est pas ma journée.
" Tu as besoin d'aide? Ma voix est transformée par une sympathie exagérée.
- Oui... s'il vous plaît.
- Je m'appelle Lancy enchantée.
- Lydia... Elle est sur le point de pleurer. Vous êtes un faélien?
- Oui pourquoi? Ma voix a déraillé.
- Rien... dit-elle pleine de frayeur.
- Tu peux te décaler que j'ouvre? Et pas la peine de chialer, non mais je t'en foutrai des gens qui savent pas tourner une poignée."
Je suis définitivement énervée, l'autre se met vraiment à pleurer mais finit par se décalée. Je lui montre la poignet, la saisie, j'inspire et je rentre dans la salle de classe accompagnée d'un grand fracas et d'un "Yo", je tiens la porte à Lydia et prends une grosse voix:
"- Tu peux rentrer maintenant."
Le prof me fixe avec des yeux ronds comme des billes ainsi que toute la classe, je sers les poings énervée et c'est la que je m'en rend compte; j'ai arraché la poignée de porte, la pauvre est fracturée dans ma main. Fais chier. Je me frotte le crane et sort la seule chose qui me vient a l'esprit en me dirigeant vers une des chaises de classe.
" Désolée, c'est vraiment pas solide ce machin."